Un des disciples, celui que Jésus aimait, était placé à table contre le sein de Jésus.
Jean 13:23 (NBS)

Quand on est placé contre le sein d’une personne, on entend le battement de son cœur. On sent son souffle. On saisit les subtilités des intonations de sa voix lorsqu’elle parle.

Être proche de quelqu’un au point de pouvoir poser sa tête sur son sein, sous-entend qu’on partage tout avec elle. Ses joies, ses peines, ses victoires, ses défaites. On se soucie de son bien être. On aime être dans sa présence. On chéri chaque moment passé avec elle. Ce qui importe, plus que tout, c’est être avec elle. Le temps s’arrête quand on est avec cette personne, 2 heures deviennent l’équivalent de 2 minutes.

C’est cela l’intimité !

Discerner par le mouvement du corps, l’inflexion de la nuque, par un regard ce que l’autre pense ou ressent.

Avons nous atteint ce degré d’intimité avec Dieu ? La Bible nous dit en Hébreux 11:5-6 : C’est à cause de sa foi qu’Hénoc a été enlevé pour échapper à la mort, et on ne l’a plus retrouvé parce que Dieu l’avait enlevé pour échapper à la mort.» Avant d’être enlevé, il avait en effet reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu !

Hénoc fut l’un des seuls hommes de la Bible à ne pas connaître la mort. Probablement à cause de son intimité avec Dieu. Il est probable que Dieu se soit dit : Non ! à ce degré d’intimité, de cœur à cœur, de transparence, d’obéissance et de soumission de sa part dans notre relation, je ne pas le laisser voir la mort. C’est décidé ! Il ne verra pas la mort !

Avons nous atteint ce degré d’intimité avec le Roi des rois ? Sommes nous sensibles comme l’apôtre Jean aux battements de son cœur, à ses paroles pour notre génération ?

Ressentons nous ce souffle divin ? Plus encore, sommes nous à un degré d’obéissance et de sanctification qui nous permette de l’approcher au point de le toucher ?

Je voudrais nous mettre au défi aujourd’hui, de rechercher ce type d’intimité avec Dieu et son Saint Esprit.
Crions pour plus de sa présence, plus de la révélation de sa personne, plus de LUI dans nos vies. Recherchons son cœur. Disons lui ses hauts faits afin qu’il se laisse approcher et qu’il partage avec nous son cœur, ses aspirations, ses projets…

Dieu attend que quelqu’un soupire après ce type d’intimité avec LUI.

Comme une biche soupire après des courants d’eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant (Psaume 42:2-3a)

Médhie Marinette

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